Epigraphica Romana
ANHIMA
Rédacteur : C. Courrier
2016_00_011 (Inscription complétée)

Épitaphe de L. Calpurnius Alexa maior, margaritarius de Sacra uia

Concordance(s) : CIL, VI, 32767 = CIL, VI, 9549 = EDR 161007 = AE, 2016, 116

Publication(s) :

G Di Giacomo, "L. Calpurnius Antiochi l. Alexa Maior. Un ‘nuovo’ margaritarius de Sacra via e il commercio delle perle a Roma", Archeologia classica, 67, 2016, p. 233-278, photo, dessin.

Provenance : Roma, Rome, Roma, Ville métropolitaine de Rome Capitale, Italie.

Conservation : Rome. Palazzo Colonna al Quirinale (Sala delle Sculture).

Support : Plaque. Rectangulaire. Marbre. Seule la moitié droite (CIL, VI, 9549) est conservée.

CIL, VI, 9549 : 17,5 x 12

Ecriture : Lettres irrégulières. 2,2-1,5 cm. Points de forme étrange.

Mise en page : Ordinatio centrée mais lignes irrégulières.

Texte : Latin. Épitaphe.


L(ucius) Calpurnius

Antioci l(ibertus) Alexa

maior, ṃargarit(arius)

de Sacrạ uia,

uixit ạn(nis) LXXVIII.


Commentaire :

Un réexamen de CIL, VI, 9549 et 33872 (perdue) montre que les deux inscriptions forment en réalité les deux moitiés d'un même titulus. Une mauvaise lecture du premier (notamment la l. 2) et les différents déplacements subis par les deux fragments avaient conduit à leur attribution à deux monuments distincts et à des restitutions erronées. L'onomastique, le métier, la chronologie et la localisation de la margaritaria taberna incitent à penser que le défunt était un affranchi de L. Calpurnius Antiochus, fils de Nicaeus (CIL, VI, 9546), lui-même un pérégrin originaire de Syrie ou d'Asie, promu à la citoyenneté romaine par un gouverneur de province appartenant à la famille des Calpurnii Pisones (L. Calpurnius Piso (cos. 15 a. C.) ou Cn. Calpurnius Piso (cos. 1 a. C.)). L'a. en déduit l'idée de liens entre cette branche des Calpurnii et le commerce oriental des perles. La formule de libertination, exprimée par le cognomen, devait souligner la notoriété d'Antiochus dans le milieu de l'artisanat somptuaire ou, plus simplement, le distinguer d'un homonyme, tout comme la précision maior analysée par l'a. comme une trace de la volonté de se distinguer d'un Alexa minor, fils ou frère du défunt. La longévité d'Alexa maior, que l'a. pense avoir été formé dans la taberna par son maître, fournit une datation conforme au formulaire et à l'écriture.

Datation : Fin du principat de Claude, début de celui de Néron, d'après l'onomastique, le formulaire et l'écriture.