Epigraphica Romana
ANHIMA
Rédacteur : B. Rossignol
2015_22_028 (Inscription révisée)

Épitaphe de Maxentius

Concordance(s) : CAG, 84-4, p. 353, n ° 17*

Publication(s) :

D. Carru, L. Tallah, Carte Archéologique de la Gaule 84-4. Vaucluse, Avignon, Carpentras, Cavaillon, Paris, 2015, p. 353, n° 17*.

Bibliographie(s) :

J. Barruol, G. Barruol, "Le terroir de Mazan au Bas-Empire et la nécropole de Saint-Andéol", Cahiers Rhodaniens, 10, 1963, p. 105-107.

Provenance : Gaule narbonnaise, Mazan, Carpentorate, Vaucluse, France.

Découverte : En 1963. Dans la nécropole du quartier Saint-Andéol, en remploi comme couvercle de sarcophage.

Conservation : Carpentras. Musée.

Support : Plaque. Calcaire. Brisée en trois fragments. Ascia sur la base.

120 x 42 x 12

Champ épigraphique : Délimité par un sillon.

Ecriture : Lettres irrégulières. L. 3 et 5, II = E. Ηedera (l. 1).

Mise en page : Mise en page maladroite.

Texte : Latin. Épitaphe.


D(is) M(anibus)

coiiuxs Micci-

llus, Maxsen-

tio possuit

aggenti titu-

lum.


Commentaire :

Deux autres menus fragments d'inscriptions ont été trouvés lors de la fouille. L. 2 : coiiuxs pour coniux. L. 3-4 : Maxsentio pour Maxentio. L. 4 : possuit pour posuit. L. 5 : aggenti pour agenti. L. 2-3 : nouvelle lecture Miccillus au lieu d’An(i)cc(e)llus. Miccillus est un hapax, diminutif d’un nom celtique. Maxentius est rare et n'était pas encore attesté en Narbonnaise. Coniux a été compris comme désignant le compagnon d'esclavage. [Néanmoins, l’épitaphe pourrait s’inscrire dans une série de monuments dédiés sous l’ascia, sur lesquels des femmes ont reçu des signa masculins : cf. AE, 1983, 660 et A. Audin, Y. Burnand, « Chronologie des épitaphes romaines de Lyon », REA, 61, 1959, p. 331, à propos de CIL, XIII, 1854, 1880 et 1916.]

Datation : IIe s. p. C., au plus tôt, d’après le formulaire.