Epigraphica Romana
ANHIMA
Rédacteur : S. Armani
2015_17_014 (Inscription nouvelle)

Dédicace votive à deus Optimus Maximus

Concordance(s) : FE, 133, 557

Publication(s) :

J. Esteban Ortega, J. A. Redondo Rodríguez, "Ara votiva en Ibahernando, Cáceres (Conventus Emeritensis)", FE, 133, 2015, n° 557, photo,
http://www.uc.pt/fluc/iarq/pdfs/Pdfs_FE/FE_133_2015.

Provenance : Lusitanie, Ibahernando, conu. Emeritensis, province de Cáceres, Espagne.

Support : Autel. Avec une base moulurée et un couronnement pourvu de puluini et d’un fastigium, surmonté d’un foculus. Granite. Détérioré par l’érosion.

44 x 21 x 23

Champ épigraphique : 25 x 20. L. 1 gravé sur le couronnement.

Ecriture : 3 à 3,5 cm. R grand (l. 6). Ligature(s) : Probablement AN (l. 6).

Mise en page : Peu soignée.

Texte : Latin. Dédicace religieuse.


D(eo) O(ptimo) M(aximo)

 

Nothu-

s Au[---]

ex

uoto [A]-

ranso-

ni.


Commentaire :

L. 1 : les lettres DOM peuvent aussi développer en Dom(ino), l’identité du dieu étant dans ce cas précisé à la l. 3 par Au[---], à moins que le texte ait été regravé à la Renaissance pour christianiser l’autel. Toutefois l’abréviation est attestée à Cehegín (AE, 1995, 949) et une forme abrégée D(eo) M(aximo) est conservée à Talavera de la Reina (CIL, II, 5319 = IRPToledo, 111). L’invocation par le seul mot Deus ou Dea suppose une référence à la divinité célébrée dans le sanctuaire, sans doute Bellona au vu des nombreuses attestations locales. Dans ce cas, l’identité (nom unique suivi de la filiation) du dévot courrait aux l. 2-3. L. 5-7 : il s’agit peut-être du nom de celui qui a fait la promesse. Il faut peut-être comprendre [A]/ranto/ni, car le nom Arantonius est déjà attesté en Lusitanie.