Publication(s) :
G. Ferri, "Le epigrafi e i graffiti", dans Le catacombe di San Callisto. Storia, contesti, scavi, restauri, scoperte. A proposito del cubicolo di Orfeo e del Museo della Torretta, F. Bisconti, M. Braconi éd., Todi, 2015 (Pontificia Accademia « Cultorum Martyrum », 7), p. 159-160, photo.
Provenance : Roma, Rome, Roma, ville métropolitaine de Rome Capitale, Italie.
Découverte : 2012. Dans les catacombes de S. Callisto.
Support : Plaque. Marbre. Quatre fragments jointifs, plaque brisée en haut et à droite.
27,7 x 16,1 x 1,4
Ecriture : 2,8 à 1 cm.
Mise en page : Globalement centrée.
Texte : Latin. Épitaphe.
Ỵacinti[di, filiae]
dulci[ssimae],
quae uix[it annos]
II, mens(es) V, [dies ---].
Parente[s ---]
d(eposita) pr(idie) id(us) Iu[---].
Commentaire :
L. 1 : l’épitaphe doit être celle d’une femme, et non d’un homme nommé Yacintus, comme le voudrait l’a. Elle s’appelait Yacintis (pour Hyacinthis), des graphies proches de ce nom étant attestées sur d’autres épitaphes chrétiennes de Rome (ICVR, n. s., IX, 24704 et X, 27212). La dédicace par des parentes permet une restitution vraisemblable de la fin des l. 1-2. L. 5 : peut-être Parente[s dolentes] ou une formule du même type. L. 6 : d(eposita), et non d(ie), comme le propose l’a.
Datation : Un 12 juin ou un 14 juillet, au plus tôt à la fin du IIIe s. p. C., voire dans la seconde moitié du IVe s. p. C., d’après le formulaire.