Concordance(s) : AE, 1964, 49 = ILTG, 218 = AE, 2000, 946 = HD047688
Publication(s) :
D. Fellague, "Des chaperons pour débat : architecture et épigraphie de l’amphithéâtre de Lyon", dans Abécédaire pour un archéologue lyonnais. Mélanges offerts à Armand Desbat, S. Lemaître, C. Batigne Vallet, D. Soutif éd., Autun, 2015, p. 121-127, photo.
Provenance : Gaule lyonnaise, Lyon, Lugdunum, Rhône, France.
Découverte : 1957. Près du caniveau entourant l'arène de l'amphithéâtre.
Conservation : Lyon. Musée gallo-romain.
Support : Bloc. Calcaire. Formé de trois fragments jointifs, brisé en haut et à droite.
39,7 x 46 x 15,9
Ecriture : Capitales soignées et gravées profondément. De 9,5 cm à la l. 1 (hauteur restituable de 15 cm) et de 8 cm à la l. 2. Point triangulaire (l. 2).
Mise en page : Vacat avant le D (l. 1).
Texte : Latin.
[--- ?] D[---]
[---]ae lign[ari. ? ---]
Commentaire :
L. 1 : compte tenu du vacat, le D est l’initiale d’un mot. L. 2 : le début de la ligne était gravé sur un autre bloc. Les lettres ne peuvent appartenir au cursus de C. Iulius Celsus, connu par CIL, XIII, 1808 (AE, 1964, 49 et ILTG, 218 proposent : [---] d[ilectatori per Aquitanicae XI populos], l. 1, et [curatori ui]ae lign[ariae triumphalis], l. 2) ; pas plus qu’elles ne doivent appartenir à l’épitaphe d’une femme (AE, 2000, 946 : D(is) [M(anibus) / ---]ae Lign[---]). Le bloc s’inscrit dans une série d’éléments architecturaux similaires provenant de l’amphithéâtre : il provient sûrement du chaperon d’un mur de parapet. La deuxième ligne devait indiquer des places réservées, peut-être pour des marchands ou des fabricants de bois (lignarii).
Datation : Haut-Empire.