Epigraphica Romana
ANHIMA
Rédacteur : P. Faure
2015_30_001 (Nouvelle étude)

Épitaphe d'Iulia Calliope

Concordance(s) : Lupa 22095

Publication(s) :

P. Casari, "Il culto di Mitra nella Statio Bilachiniensis in Norico", dans Culti e religiosità nelle province danubiane. Atti del II Convegno Internazionale, Ferrara 20-22 Novembre 2013, L. Zerbini éd., Bologne, 2015 (Pubblicazione del LAD, 2), p. 218, n° 1, photo.

Bibliographie(s) :

P. Casari, "I materiali lapidei del Mitreo di Camporosso", dans Römische Steindenkmäler im Alpen-Adria-Raum. Neufunde, Neulesungen und Interpretationen epigraphischer und ikonographischer Monumente, R. Lafer, B. Županek éd., Klagenfurt – Ljubljana – Vienne, 2016 (Studia Alpium et Adriae, 2), p. 141, n° 2, photo.

Provenance : Norique, Camporosso in Valcanale, Statio Bilachiniensis, province d'Udine, Italie.

Découverte : 1972. Lors de travaux.

Conservation : Camporosso in Valcanale. Antiquarium.

Support : Autel. Rectangulaire avec focus. Marbre. Légèrement endommagé à droite. Reliefs sur les côtés, dans des cadres moulurés : à droite, un homme en pied sur une base, dépliant un rouleau au-dessus d’une capsa ; à gauche, une femme au visage endommagé en pied sur une base, tenant un objet circulaire (miroir ?) dans la main gauche et un pot dans la main droite.

113 x 76 x 59

Champ épigraphique : 91 x 56. Cadre mouluré.

Ecriture : Capitales. Soignées. Deux derniers I et E final petits (l. 6). 9,3 à 6,1 cm. Hedera (l. 1) ; points triangulaires.

Mise en page : Centrée.

Texte : Latin. Épitaphe.


D(is) M(anibus).

Iulia Aq[ui]-

lina Iuli(ae)

Calliopen(i)

matri

pientissimae

uixit

ann(os) LXX.


Commentaire :

L’onomastique et le lieu de découverte suggèrent un lien des deux femmes avec la familia de T. Iulius Saturninus, fermier du portorium dans la seconde moitié du IIe s. p. C., bien attesté épigraphiquement (par ex. AE, 1940, 101). Les reliefs trouvent des parallèles à Aguntum (Norique, pour le côté gauche, qui représente peut-être une domestique en costume local), à Aquilée (pour l’objet circulaire tenu dans la main g.) et dans la sculpture romaine de l’espace adriatique, inspirée par l’iconographie grecque.