Concordance(s) : CIL, II, 265 = HEp 21318 = AE, 2016, 668
Publication(s) :
J. Cardim-Ribeiro, "Em torno da revisão de CIL II 265", Conimbriga, 55, 2016, p. 159-177, dessins,
https://impactum-journals.uc.pt/conimbriga/article/view/5092.
Bibliographie(s) :
J. M. Serrano, Status y Promoción Social de los Libertos en Hispania Romana, Sevilla, 1988, p. 101.
Provenance : Lusitanie, Entre Armês et Lameiras , terr. de Olisipo, municipalité de Sintra, Portugal.
Découverte : Milieu du XVIII siècle. Lors de labours, sur le chemin qui va de "Cazal" jusqu'au "penedo do Lugar das Lameyras". Après la trouvaille elle a été abandonnée sur le chemin.
Conservation : Perdue.
Support : « Pierre travaillée et ovale », d’après la copie ms. Peut-être une cupa structilis ou une dalle à sommet arrondi, brisée en bas, d’après J. Cardim.
Ecriture : Hederae entre tous les mots.
Mise en page : Deux textes inscrits en deux colonnes.
Texte : Latin. Épitaphe.
a)
August-
inus G(aii) Li-
cini Bassi
ser(uus) h(ic) s(itus) e(st).
b)
Euticus L(ucii)
Cassi Alte-
ris ser(uus) h(ic) s(itus) e(st).
Commentaire :
L’inscription avait été copiée au XVIII siècle sans respecter sa disposition en deux colonnes. Hübner a proposé de lire l’épitaphe de deux esclaves augustales, propriété de deux patrons, dont les nomina au génitif (Licassi et Alteciniris) auraient été des noms indigènes inconnus par ailleurs. L’auteur revient sur la séparation des séquences des épitaphes ; il ne faut pas supposer que les deux textes aient eu le même nombre des lignes. De cette manière, il réussit à trouver deux couples de noms bien connus dans l’onomastique romaine et, dans le même temps, rejette l’idée (déjà refusé par quelques chercheurs, cf. Étienne ou Serrano) de l’existence de deux esclaves ayant assumé les fonctions d'augustales.
Datation : Peut-être d'époque augusteenne, d’après l'écriture.