Concordance(s) : EDR 162236 = AE, 2016, 225
Publication(s) :
S. Evangelisti, "Un nuovo procurator Augusti libertino della prima età imperiale e gli Iulii di Privernum", dans Voce concordi. Scritti per Claudio Zaccaria, Trieste, 2016, p. 280-286, n° 1, photo.
Provenance : Regio I, Priverno, Privernum, province de Latina, Italie.
Découverte : 2000. En remploi dans un mur de la cathédrale.
Conservation : Priverno. Museo archeologico.
Support : Plaque. Marbre. Fragment.
30 x 46 x 6
Champ épigraphique : Cadre mouluré.
Ecriture : Les "I" sont allongés. 4,5-1,8 cm.
Texte : Latin. Épitaphe.
Iulia[e -] l(ibertae)
Syneg̣[de]ṃidi,
Diomedis [A]ug(usti) l(iberti)
[p]roc[ur(atoris)] 〈:uxori〉
[---] Iusṭ[a? fili]a
[impe]nsa [sua fecit?].
Commentaire :
Iulia Synegdemis et son époux Diomedes sont également rappelés dans une inscription posée par les Priuernates en l'honneur de la première (voir EpRom2016_01_24). L'inscription funéraire de la première a, semble-t-il, été posée par leur fille, dont il ne reste que le cognomen fragmentaire à la l. 5, Ius[ta] ou Ius[tina]. Diomedes était affranchi impérial et procurator : il gérait vraisemblablement une propriété impériale, peut-être à proximité de Priuernum. L'a. suggère prudemment de l'identifier avec l'esclave impérial Diomedes, mentionné par Suétone (Aug. 67, 1), qui revêtait la fonction de dispensator. Affranchi, celui-ci aurait ensuite été promu procurator. Quant à Iulia Synegdemis, elle ne peut être considérée comme une affranchie impériale (en raison de l'espace disponible, on ne peut restituer Aug. l. à la l. 1). Elle pourrait en revanche être affranchie d'un affranchi impérial, voire de son époux, hypothèse pour laquelle penche Silvestrini. Le cognomen Synegdemis, féminin de Synegdemus, est attesté ici pour la première fois.
Datation : Première moitié du Ie s. p. C., d'après l'écriture et la prosopographie.