Epigraphica Romana
ANHIMA
Rédacteur : N. Laubry
2016_01_004 (Inscription révisée)

Épitaphe mentionnant un procurateur impérial

Concordance(s) : CIL, VI, 778 = EDR 171129 = SupplIt Imagines, Roma, 5, 5143

Publication(s) :

M.G. Granino Cecere, "Un procuratore imperiale a Bovillae", Antichità Altoadriatiche, 85, dans 'Voce concordi'. Scritti per Claudio Zaccaria, F. Mainardis éd., Trieste, 2016, p. 329-336, Photographie.

Provenance : Regio I, Marino, Bovillae, Ville métropolitaine de Rome Capitale, Italie.

Découverte : 1826. Lors des fouilles conduites par L. Poletti dans le voisinage du théâtre.

Conservation : Rome. Palazzo Colonna.

Support : Plaque. Pratiquement carrée. Marbre. Partiellement reconstituée à partir de 7 fragments. Cadre mouluré.

45,5 x 48,5

Champ épigraphique : 40 x 35. Cadre mouluré.

Ecriture : Capitales carrées. L. 5 : second I de procuratorii montant. 2,5-4,2 cm. Usage régulier de points de séparation entre les mots.

Mise en page : Mise en page maladroite, en particulier pour les l. 4 et 5. L. 4 : le R de uxor est gravé sur la moulure ; l. 5 : la désinence -am a été effacée et regravée pour laisser la place aux lettres FL ; le I final est gravé sur la moulure. L. 7 : les lettres D D son gravées au bord de la moulure inférieure. Martelage : effacement de la désinence -am de memoriam à la l. 4 pour faire place à l'abréviation FL du gentilice.

Texte : Latin. Dédicace religieuse.


Claudia Ti(beri) f(ilia)
Cl[a]udiana
H[o]ṇorata,
Natalis, Aug(usti) lib(erti),
procuratoriì ux̣or
in memori<<am>> `Fl(aui)´ A[qui]lini
signum Vene[r]is
d(onum) d(edit).


Commentaire :

Considérée comme étant de provenance urbaine par le CIL, le texte, copié dans un manuscrit de L. Poletti, provient en réalité de Bovillae : le personnage est identifiable au patron du municipe attesté par CIL XIV, 2407 où il est désigné comme a censibus, et probablement au dédicant de l'autel funéraire CIL VI, 9022. Sa présence à Bouillae peut s'expliquer par l'existence d'une propriété impériale. L'inscription se trouvait sur une base qui portait une effigie de Vénus, vouée à la mémoire de son épouse défunte.

Datation : Fin du Ier-début du IIe siècle p.C., d'après l'onomastique et la prosopographie.