Concordance(s) : AE, 2009, 1837
Publication(s) :
P. Weiss, "Eine honesta missio in Sonderformat. Neuartige Bronzeurkunden für Veteranen der Legionen in Germania superior unter Gordian III", Chiron, 45, 2015, p. 37-42.
Provenance : Province inconnue, provenance inconnue.
Conservation : Budapest. Musée National Hongrois.
Support : Tabella II (?) d’un diptyque de bronze. Bronze.
Texte : Latin. Honesta missio.
[Imp(erator) Caes(ar) M(arcus) Antonius Gordianus Pius Felix Aug(ustus) Silio Amico suo salutem. Quod bonum faustum felix salutareque sit mihi senatui populoque Romano exercitibusque meis. Eos, qui militare coeperunt Messala et Sabino co(n)s(ulibus), ante Kal(endas) Ianuar(ias), quae proximae futurae sunt, sacramento sol]ui u[olo, Amice karissime, et reliq]ua.
M(arcus) Aurel(ius) Aulusa[nus --- (filius), dil]ectarius, ex prouincia Th[racia ci]uitatis Plautionapoli, mil[es fact(us) i]n leg(ione) XXII P(rimigenia) p(ia) f(ideli) a diuo Anto[nino Mag]no pr(idie) Kal(endas) Mart(ias) co(n)s(ulibus) s(upra) s(criptis), it[em ---ar]ius missus ex sacra [indulgentia d(omini)] n(ostri) Gordiani Aug(usti) id(ibus) [Decembr(ibus) Sabino] et Venusto co(n)s(ulibus) h[onest(a) mission(e) a Silio A]mico leg(ato) Aug(usti) pr[o praetore].
[- --- ---, u(eteranus)], [- --- ---, u(eteranus)], [- --- ---, u(eteranus)], [- --- ---]p̣or, u(eteranus), [- ---]+es Dydei, u(eteranus), [- ---]s Tharsa, u(eteranus), [- ---] Aulupor, u(eteranus).
Commentaire :
Marcus Aurelius Aulusan[us], originaire de Plotinopolis (Thrace), et porteur d’un cognomen thrace (le patronyme n’est pas conservé), fut recruté lors d’un dilectus fin 213 (d’où le terme dilectarius), avant d’être enrôlé dans une légion de Germanie supérieure le 28 février 214, plus précisément dans le corps expéditionnaire de l’expeditio Orientalis de Caracalla, et libéré le 13 décembre 240, sous Gordien III, quand il termine son service comme duplarius, ou un autre grade, étant sans doute un principalis. Dans la liste des sept témoins, seuls des cognomina sont conservés, tous thraces ; les témoins étaient donc des vétérans de la même légion que le soldat libéré. L. Silius Amicus (PIR², S 717), n’était pas encore connu comme légat de Germanie supérieure. Pour un document similaire, [voir EpRom 2015_61_027].
Datation : 13 décembre 240 p. C., consulat de Suetrius Sabinus (PIR², O 25) pour la deuxième fois et de Ragonius Venustus (PIR², R 16 + PIR², vol. VII/2, p. 123, S 324 adn.).