Epigraphica Romana
ANHIMA
Rédacteur : P. Mauget
2015_07_018 (Inscription révisée)

Épitaphe de C. Luxsius Euphemus, appariteur de magistrats romains

Concordance(s) : AE, 1998, 508 = EDR158035

Publication(s) :

A. Daguet-Gagey, "L'affranchi C. Luxsius Euphemus, appariteur de magistrats romains", ZPE, 196, 2015, p. 245-256.

Bibliographie(s) :

V. Morizio, "I Lusii a Lorium", dans Epigraphica romana in area adriatica. Actes de la IXe Rencontre franco-italienne sur l'épigraphie du monde romain, Macerata, 10-11 novembre 1995, Macerata-Pise-Rome, 1998, p. 427-434, photo ; fac-sim.

Provenance : Regio VII, Castel di Guido, Lorium, ville métropolitaine de Rome Capitale, Italie.

Découverte : À un kilomètre du lieu-dit "La Bottacia", à l'occasion de travaux agricoles.

Support : Plaque. Pierre. Brisée en haut à gauche et en bas à droite.

82 x 75 x 3

Champ épigraphique : 46 x 62. Cadre mouluré.

Ecriture : I longs (l. 12-13). 4 à 2,5 cm. Ligature(s) : HE (l. 1). Ponctuation.

Mise en page : L. 12-13 gravées sous le cadre mouluré.

Texte : Latin. Épitaphe.


[C(aius) Luxsi]us C(aiorum duorum) l(ibertus) Euphemus,

[---] et ex decuris II,

[dec(urialis) li]ctor(ius) et praecon(ius) aed(ilium) cur(ulium),

sibi et

[C(aio) Luxs]io Epaphrodito, patrono, et

Luxiae Rhodope, uxori carissim(ae), et

C(aio) Luxsio Hermeti, l(iberto) bene merito,

C(aio) Luxsio Atimeto, liberto, et

C(aio) Luxsio Vero, l(iberto), uerna˹e˺ suo, et

C(aio) Luxsio Synistori, libert(o), e[t]

Luxsiae Ma<e>, libertae, [et]

 

libertis liberta[busque]

posterisque eo[rum].


Commentaire :

L'a. révise AE, 1998, 508 aux l. 2 et 9. L. 2-3 : le défunt n'a probablement exercé que deux charges d'appariteurs de magistrats romains, comme héraut des édiles curules, puis comme licteur. L. 2 : la restitution d'une fonction d'appariteur du prince ([appar(itor) Aug(usti)]) ou de sévir augustal ([VIuir Aug(ustalis)]), et non de scribe copiste ([scrib(a) libr(arius)]), est plus plausible. L. 2, fin : decuris pour decuriis. L. 6 : le gentilice Luxius n'est pas noté Luxsius, à la différence de ses mentions aux l. 7-11. L. 9 : on lit VERNAP ; uern(ae) ap(nepoti) est invraisemblable ; une erreur de gravure (VERNAP pour VERNAE) est bien plus probable.

Datation : Première moitié du Ier s. p. C., d'après le formulaire et l'écriture.