Concordance(s) : CIL, VI, 1348 = ILS, 1003 = EDR109233
Publication(s) :
B. Kavanagh, "The cursus and possible origo of Sex. Appius Severus", Epigraphica, 77, 2015, p. 259-269.
Provenance : Roma, Rome, Roma, ville métropolitaine de Rome Capitale, Italie.
Découverte : 1793. Via Cassia, km 9,8 ; lieu-dit « Tomba di Nerone ».
Conservation : Rome. Musei Vaticani, Galleria Lapidaria.
Support : Plaque. Marbre.
73,5 x 110 x ?
Ecriture : 8-4 cm.
Texte : Latin. Inscription honorifique.
[Sex(to) Appio] Sex(ti) filio Volt(inia)
Seuero,
[IIIIuir]o uiarum curandarum,
[tribun]o milit(um) leg(ionis) III Gallicae,
[sodal]i Titio, quaestori
[T(iti) Ves]p(asiani) Caesaris Augusti fili(i),
[p]atri piissimo,
[Appia Sex(ti)] fil(ia) Seuera Ceioni Commodi.
Commentaire :
Réexamen de l’origine possible et de la carrière de Sextus Appius Seuerus (PIR², A 953). Ce sénateur d’époque flavienne serait né dans les années 20-30 p. C. dans une famille équestre de Nîmes. Il aurait effectué sa militia equestris en Orient dans les années 60-70 p. C., peut-être sous les ordres d’un autre Nîmois, T. Aurelius Fuluus, et c’est dans ce cadre qu’il aurait rencontré le fils du futur empereur, Titus. Ce dernier doit être à l’origine de son adlectio dans l’ordre sénatorial, sans doute en 73 p. C., année de la censure impériale. Seuerus aurait ensuite commencé la partie sénatoriale de sa carrière, la seule mentionnée sur l’épitaphe par sa fille : vigintivirat, légation laticlave, prétrise, avant de bénéficier de la recommandation du fils de Vespasien à la questure. Il est sans doute mort peu après, voire l’année même de sa charge, en 77 p. C. au plus tard.
Datation : 77 p. C. ou peu avant, d’après la prosopographie.