Epigraphica Romana
ANHIMA
Rédacteur : A. Alvarez Melero
2016_17_035 (Inscription révisée)

Épitaphe de Tertia, fille de Niger

Concordance(s) : CIL, II, 786 = CPILC, 233 = ILCoria, 61 = HEpOL 18988 = CILCáceres, IV, 1222

Publication(s) :

J. Esteban Ortega, Corpus de inscripciones latinas de Cáceres. IV. Caurium, Cáceres, 2016, p. 84-85, n° 1222.

Provenance : Lusitanie, Coria, Caurium, province de Cáceres, Espagne.

Découverte : 1835. Apparue lors de travaux dans le Grand séminaire (Seminario Conciliar) de Coria.

Conservation : Perdue.

Support : Stèle.

Texte : Latin. Épitaphe.


Tertia, Ni-

gri f(ilia), an(norum) XII,

h(ic) s(ita) e(st), s(it) t(ibi) t(erra) l(euis).

Coria, Ca-

p[it]oni [f(ilia)],

mater

f(aciendum) c(urauit).


Cî-git Tertia, fille de Niger, âgée de 12 ans. Que la terre te soit légère. Coria, fille de Capitonus, sa mère, a veillé à faire ériger ce monument.

Commentaire :

J. Esteban Ortega propose de déchiffrer le nom de la mère comme Coria, Cap[it]oni [f(ilia)] ou - de manière erronée, à notre avis - Coria, Ca[ii f(ilia)], P[omp]oni[a]. On peut s'étonner que l'éditeur propose de lire Capitoni, au génitif, qui ferait référence à un anthroponyme, Capitonius, qui n'est pas davantage attesté en Hispanie, à la différence de Capito, ce qui implique une correction de la lecture proposée, à laquelle, dans le fond, rien ne s'oppose : Cap[it]oni[s]. Ces noms uniques sont tous romains, hormis peut-être Coria.

Datation : Ier - IIe s. p. C, d'après le formulaire.